Le porno italien aujourd'hui: retour aux sources ?

Publié le par Octave

 

Parmi les grands mouvements culturels à la tête desquels l'Italie s'est placée depuis des siècles, il en est un que l'on semble avoir un peu oublier. Or du cercle confiné des connaisseurs et fétiches de pubis velus et de parties de jambes en l'air que l'on qualifierait aujourd'hui volontiers de "dirty" (et je valide), l'Italie ne serait plus la patrie du porno. Plus encore encore, le sexe y serait devenu tabou ou au mieux, un scandale

Il devenait alors urgent d'enquêter et de voir ce que nos amis italiens ont a nous proposer. Un petit tour sur les sites généralistes, et ce qui domine dans la catégorie italienne ce sont de vieilles images d'archives de site des années 70 et 80 balançant entre peplum porno et remakes de séries b bien passées de mode... 

Pour le reste les mêmes productions que sur les sites français. De l'amateur américaines, du pseudo amateur et un certain goût pour l'inceste faked. Bref, pas de quoi continuer à faire bander Rocco. 

Le porno italien serait aujourd'hui peut-être de l'ordre du vintage. Il est sur les grands portails du X celui des anciennes stars réalisant les fantasmes convenus d'une époque foncièrement friquée et il a bien du mal à présent a dépasser l'esthétique dans lequel l'a chritallisé Pasolini tout comme il peine e relever les défis du porno amateur et bling-bling caméra et volant de humer à la main à l'américaine. D'ailleurs, et plus qu'en France encore, ce bling-bling occupe les portails du X transalpin. Malgré quelques jeux d'exhib' grinçants - et donc intéressant - le porno italien ne nous dérange plus, ne nous met plus mal à l'aise en mettant le doigt sur l'obscène saveur de nos fantasmes et de nos tabous. 

Dans une société où les ministérielles affaires de moeurs sont une chose publique, que reste-t-il encore à inventer et comment éviter de s'identifier à cette (extrême-)droite dégoutante? 

Dans un monde du X dominé par le pov et l'instant volé - et même Rocco s'y met - plus de place pour les égéries. Est-ce à écrire que l'orsqu'il s'agit de donner de sa personne, les Italiens sont finalement bien sages, et que sorti des vestiges de la Cinecittà on ne pétri plus que de la pâte à pizza devant les fours à pain ? 

Ce serait bien dommage, hélas... 

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